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    09 January 2009

    Spider-Man porte secours à Barack Obama


    AFP - Le super-héros de bande dessinée Spider-Man s'apprête à faire son entrée le 20 janvier à la Maison Blanche aux côtés du président élu Barack Obama, dans un numéro spécial consacré à l'investiture du prochain président américain, a annoncé jeudi l'éditeur de la bande dessinée.

    L'édition spéciale du périodique "Amazing Spider-Man" sortira mercredi 14 janvier, six jours avant l'investiture du 44e président des Etats-Unis, a précisé dans un communiqué l'éditeur Marvel.

    L'aventure contée dans ce numéro est censée se dérouler le 20 janvier, jour de l'entrée en fonctions du futur président, alors qu'un des ennemis les plus acharnés de "l'homme araignée" tente d'empêcher Barack Obama de prêter serment devant le Capitole.

    Marvel a expliqué avoir eu l'idée de faire d'Obama un personnage de bande dessinée en apprenant que le vainqueur de la présidentielle était un mordu de Spider-Man.

    "Il fallait que ces deux personnages historiques se rencontrent dans notre univers de bande dessinée", a estimé le rédacteur en chef de Marvel, Joe Quesada

    Les "fansubs" mencent-ils l'avenir des séries télé ?

    S’il est désormais possible de trouver sur le Net n’importe quelle série sous-titrée dans les principales langues de la planète, c’est grâce à des fans-traducteurs qui travaillent bénévolement. Et à la limite de la légalité.





    Depuis plusieurs années, le phénomène du "fansub" se développe sur la Toile. Derrière ce nom barbare se cachent des individus, et parfois de véritables organisations, dont le seul but est de traduire pour le plaisir les derniers épisodes d’une série télévisée.

    L’animation japonaise cartonne sur la Toile

    Le phénomène touche particulièrement les animes (se prononce "animé"), ces dessins animés japonais dans un style manga. Pourquoi ? Parce qu’il y en a une large variété, à l’image des mangas. Très souvent ils ne sont pas distribués dans les pays occidentaux, car les sociétés de production hésitent à investir dans ces séries très ciblées. Ce qui permet aux groupes de "fansubs" de s’épanouir.

    La plupart des séries américaines à succès telles que "Desperate Housewives" ou "Les Experts" sont également disponible quasi instantanément sur le Net. Mais les épisodes sont plus longs à traduire (40 minutes en moyenne, contre 20 pour un anime), et les droits de propriété intellectuelle sont beaucoup plus stricts, la majorité de ces séries ayant des distributeurs à l’étranger. Enfin, ces séries sont largement distribuées à travers le monde et donc beaucoup plus accessibles au public.

    Aujourd’hui, pour les séries japonaises à succès, le processus prend moins de 24 heures pour obtenir une version anglaise, et un peu plus pour une autre langue. Les "fansubbers" d’autres pays attendent souvent la version anglaise pour faire la traduction dans leur propre langue, car les bilingues anglais sont plus courants que les bilingues japonais.

    Un système bien rodé

    A l’origine de Dattebayo-FR, la branche française de Dattebayo, le groupes de "fansubs" le plus connus de la Toile, un jeune fonctionnaire de 25 ans connu sous le pseudo Tipii. Fan de la première heure de "Naruto", l’anime le plus téléchargé, il décide en 2005 de se charger de la traduction en français.

    Seul à ses débuts, il se procurait le fichier original et la traduction anglaise, fournie par les "subbers" américains, et l’adaptait en français. Pour en faire profiter le reste de la communauté de fans, il distribuait ses vidéos via IRC, un programme de chat simpliste, qui permet aux utilisateurs de se retrouver par centre d’intérêt.

    "Beaucoup de fans m’ont proposé leur aide sur IRC. Certains s’occupaient de la traduction quand je n’avais pas le temps, d’autres m’ont donné des conseils techniques pour améliorer la qualité des vidéos", explique Tipii. Son équipe compte aujourd’hui plusieurs dizaines de personnes.

    Fidèle à l’esprit d’Internet, Dattebayo-FR respecte le concept de gratuité. Pour Tipii, la philosophie du fansub c’est de "faire un truc gratuit et pouvoir en faire profiter la communauté française. Mais je reste un fan avant tout."

    Rapidement victime de son succès, il lance en 2006 un site Internet, qui en est aujourd’hui à sa troisième version et qui propose une douzaine d’anime traduits. Tipii estime à 100 000 le nombre de téléchargements d’un épisode de Naruto dans la semaine qui suit sa mise en ligne. "L’hébergement, ça représente 4 téraoctets par mois", précise Lowan, développeur du site. Et c’est compter sans les visionnages sur Dailymotion et YouTube, ou d’autres sites qui vont à leur tour distribuer le fichier.

    Les chiffres de la version anglaise sont encore plus impressionnants. Selon le site Dattebayo.com, la moyenne de téléchargements d’un épisode en 2008 avoisine les 450 000.

    Aux frontières de la légalité

    Tant que la série n’est pas officiellement distribuée dans le pays en question, il n’y a pas toujours d’ayant-droit pour présenter de réclamations. Les studios japonais ne se plaignent pas systématiquement, car les "fansubs" leur assurent une distribution internationale gratuite.

    Quelques sociétés de production occidentales finissent par acheter les licences, parfois à la suite des succès que rencontrent ces séries sur le Net grâce aux "fansubs". C’est le cas en France et aux Etats-Unis pour la série "Naruto". Les groupes de "fansubs" sont alors généralement contactés et priés de cesser leurs activités.

    L’équipe de Dattebayo-FR n’a pas échappé à la règle. Lowan s’en souvient. "Un jour, on a reçu un mail de la part d’un distributeur français concernant une des séries qu’on 'subbait', reconnaît-il. S’en est suivie une discussion et au final, je pense qu’ils ont décidé de nous laisser tranquille. De toute façon, si on arrête, d'autres 'teams' seraient créées [groupe de "fansubbers"]. Le problème d'Internet fait que cela est incrontrôlable."

    Côté distributeur : son de cloche différent. Pour Cédric Littardi, PDG de la société Kaze qui exploite plusieurs licences, le problème vient plutôt du mode de consommation qui découle des "fansubs". "Pour un jeune adolescent, c'est devenu normal de visionner un épisode 'fansubbé' sur Dailymotion gratuitement, déplore-t-il. Les fans doivent comprendre que produire un dessin animé coûte très cher, et qu'il faut du temps pour produire une version traduite de qualité."

    Tipii, lui, ne considère pas qu’il y a forcément un concurrence entre "fansubbers" et distributeurs. "Les habitués de 'fansubs' ne veulent pas d’une version doublée en français. Ils se sont habitués depuis des années aux voix japonaises. A l’inverse, les téléspectateurs qui découvrent la série en français n’iront pas forcément télécharger une version originale sous-titrée", explique-t-il.

    Une cohabitation à l’amiable qui est d’autant plus concevable que les "fansubbers" ont le plus souvent une bonne marge d’avance en termes de nombres d’épisodes. Mais, selon Cédric Littardi, les effets du "fansub" se font déjà ressentir jusqu'au Japon : "Certains studios sont presque en faillite, le nombre de séries animées produites est en chute de presque 50 %. C'est la création même qui est en train d'en souffrir." Pas sûr que l’argument empêche les centaines de milliers d’accros de télécharger le dernier épisode de leur série préférée.

    Le fils de Charles Taylor condamné à 97 ans de prison

    AFP - "Chuckie" Taylor, fils de l'ex-dictateur du Liberia Charles Taylor, a été condamné vendredi par une cour fédérale de Miami (Floride, sud-est) à 97 ans de prison pour tortures et assassinats dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

    Le juge a estimé que rien ne justifiait une peine réduite, comme le réclamait la défense, estimant que "1.164 mois de prison (97 ans) est une peine appropriée" pour des crimes, "comme la torture, condamnée par tous".

    Charles Taylor Junior, âgé de 31 ans, né aux Etats-Unis et possédant la nationalité américaine, avait été reconnu coupable de complot d'assassinat et de tortures, entre avril 1999 et juillet 2003.

    Il était à la tête des services antiterroristes lorsque son père dirigeait le Liberia de 1997 à 2003.

    C'est la première fois que les Etats-Unis utilisent une loi fédérale votée en 1994 qui les autorise à juger les faits de tortures commis par des citoyens américains à l'étranger.

    Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) juge actuellement Charles Taylor père pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité pendant la guerre civile qui a déchiré ce pays de 1991 à 2001, faisant 120.000 morts. Le procès a été délocalisé à La Haye pour des raisons de sécurité.

    La résolution de l'ONU ignorée, les combats se poursuivent

    L’appel à un cessez-le feu lancé par l’ONU a été ignoré par les belligérants vendredi. En soirée, les combats se poursuivaient à Gaza, où la trêve quotidienne de trois heures n’a été que partiellement respectée.


    Ce vendredi, l'offensive israélienne se poursuivait à Gaza, où une maison abritant des journalistes a été touchée par des tirs de Tsahal, affirme le correspondant de FRANCE 24, Radjaa Abou Dagga. "La situation empire de jour en jour. Il y a des explosions partout, tout le monde à peur", a-t-il ajouté.

    "Vers 18h30 (GMT+1), un immeuble abritant des journalistes a été attaqué, faisant deux blessés. Il s'agit d'un message violent envoyé aux journalistes : deux d'entre eux ont été blessés".


    Le correspondant de FRANCE 24, Radjaa Abou Dagga, est l'un des rares journalistes présents dans la bande de Gaza.

    Selon des témoins, des chars israéliens ont tiré, ce vendredi, des obus sur la bande de Gaza, malgré l'annonce d'une trêve quotidienne des opérations pendant trois heures pour des raisons humanitaires.

    Lucas Menget, envoyé spécial de FRANCE 24 à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, confirme ces témoignages : "La trêve quotidienne n’a pas été respectée aujourd’hui. Des entrepôts d’essence de Beit Lahya ont été touchés par des obus d’artillerie et d’hélicoptère."

    Situé à quelques centaines de mètres de Beit Lahya, le journaliste précise que les combats au sol ont également continué : "On entend beaucoup de tirs de mitrailleuses, les chars se battent aussi."

    Toujours selon des témoins palestiniens, des blindés ont ouvert le feu contre des cibles à Jabaliya à Beit Lahya ainsi que dans le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza.





    Un porte-parole de Tsahal avait auparavant annoncé que les opérations cesseraient pendant trois heures à partir de 13H00 (11H00 GMT) pour laisser les Palestiniens se ravitailler et les ambulanciers porter secours aux victimes. Mercredi et jeudi, Israël avait respecté la trêve.

    Par ailleurs, Israël a laissé passer une cinquantaine de camions d'aide alimentaire et médicale à destination de Gaza, selon une source militaire.

    Au moins 780 Palestiniens sont morts, quatorze jours après le début de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza. Au moins 10 militaires israéliens ont été tués pendant cette période.

    La résolution de l’ONU ignorée par les deux belligérants

    Ces attaques se poursuivent alors qu’Israël a rejeté la résolution 1860 de l’ONU, qui appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza.

    Marc de Chalvron, correspondant de FRANCE24 à Jérusalem, revient sur cette décision des ministres israéliens : "Le cabinet de sécurité a estimé que les objectifs n’étaient pas atteints. Il reproche à la résolution de l’ONU d’être trop floue en ce qui concerne la sécurisation de la frontière sud d’Israël", celle qui permet au Hamas de se ravitailler en armes provenant d’Egypte.

    "Israël n'a jamais accepté qu'une influence extérieure décide de son droit à défendre ses citoyens. L'armée continuera d'opérer pour défendre les citoyens d'Israël", a déclaré le Premier ministre israélien Ehud Olmert.

    Du côté du Hamas, on désavoue également la résolution 1860 de l’ONU. Dans une déclaration à la télévision Al-Arabiya, Mahmoud Nazzal, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que le mouvement n'était "pas concerné" par cette résolution.

    "Le Hamas n'est pas prêt à capituler ou à hisser le drapeau blanc", a ajouté Mahmoud Nazzal, ajoutant qu'une délégation du Hamas se rendrait, samedi, au Caire pour de nouvelles discussions sur l'initiative égyptienne en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

    A cette délégation doivent se joindre deux représentants du mouvement islamiste palestinien en provenance de Gaza, afin de demander des éclaircissements sur le plan en trois points proposé, mardi, par le président égyptien Hosni Moubarak.


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